
Du Vendredi 1er au Dimanche 20 Mars "Pistes chantées - Ballades urbaines
ROSS GASH
C’est par le cheminement qu’elles retracent qu’elles entrent en dialogue avec les œuvres de Ross GASH, originaire de Melbourne et établi en France depuis de nombreuses années.
En effet, celui-ci décrit son travail comme un croisement entre « le dessin, l'écriture et la cartographie ».
Ses toiles sont des «mindmaps» (cartes mentales) dans lesquelles l’artiste nous invite à circuler : foisonnement urbain, déplacement du regard, éclaboussures de couleurs et de formes.
Il réinterprète les choses vues ou vécues dans la ville, qu’il s’agisse de Paris, New York, Londres, ou bien de cités imaginaires.
Émotions, rencontres, expériences sensorielles, graffitis, publicité, lumières… sont autant de traces dont il traduit les empreintes mentales.
Le mapping de Ross GASH est un processus de création global, générant des atmosphères différentes, des enclaves de souvenirs, dans un même ensemble.
Si les thématiques urbaines nourrissent une grande partie de son œuvre, son installation récente en milieu rural l’a conduit à observer les détails et les formes trouvées dans le monde naturel qu’il considère somme toute pas si différentes de la structure chaotique mais en quelque sorte ordonnée de la polyphonie urbaine.
Les Aborigènes sont arrivés en Australie il y a plus de
60 000 ans. Leur culture fondée sur le Temps du Rêve est une des plus anciennes au monde, tout comme leur peinture.
Au tournant des années 1970, la conversion en peintures acryliques sur toiles de leurs représentations traditionnelles, jusque-là pariétales, corporelles et surtout secrètes, a eu l’effet d’une véritable révolution en contribuant activement à faire progresser les droits
civiques et les rétrocessions foncières au profit des Aborigènes, tout en révélant au monde occidental la vitalité de motifs venus du fond des âges et l’incroyable modernité et créativité d’hommes et de femmes peu considérés auparavant.
La collection FHBD est la collection privée de deux amateurs passionnés (Frédéric DIETZ et Hervé BENOIT) qui compte environs 250 toiles, écorces et objets artisanaux.
On en découvrira ici une douzaine en guise de première
approche, en espérant que ces quelques toiles donneront envie aux visiteurs d’approfondir leur exploration par eux-mêmes.
Le(s) rêve(s) que l’artiste aborigène transpose sur la toile sont des pistes chantées qui cartographient un territoire et fournit son mode d’emploi.




